À la recherche d’étudiants pour revenir travailler à l’Île


À la recherche d’étudiants pour revenir travailler à l’Île

Le programme PERCÉ est relancé pour une troisième année

WELLINGTON -le 12 janvier 2006 – Au cours des deux dernières années, 18 jeunes adultes de l’Île qui étudiaient hors province ont eu l’occasion de revenir pour une semaine d’orientation et un stage d’emploi d’été qui leur fut très précieux dans la poursuite de leurs rêves de carrière.

Cette année, 10 autres étudiants universitaires ou collégiaux, qui ont grandit à l’Île, auront l’occasion de bénéficier d’expériences semblables qui faciliteront leur accès à des études plus avancées ou à des emplois permanents dans leur domaine dans cette province. Les intéressés devront agir vite car la date limite pour s’inscrire à ce programme est le 26 février.

Le programme qui offre ces stages d’été, ces apprentissages et ce mentorat, c’est bien sûr le très populaire programme PERCÉ (Programme d’entrepreneurship régional, communautaire et économique) de la Société de développement de la Baie acadienne.

La coordonnatrice du programme, Janine Arsenault, signale avec enthousiasme qu’en raison de la popularité du programme, on a dû mettre sur pied un comité de sélection (formé d’entrepreneurs et d’intervenants économiques) pour choisir les meilleurs candidats pour le programme parmi tous les étudiants qui soumettent des demandes de participation. Elle n’en revient pas du niveau d’intérêt que lui expriment les jeunes de l’Île qui étudient hors province. On lui dit souvent que PERCÉ fait l’objet de bien des discussions sur plusieurs campus universitaires canadiens.

Elle explique que pour participer, les étudiants doivent être âgés de moins de 30 ans et doivent parler le français. La préférence sera accordée aux étudiants qui sont à leur dernière ou avant-dernière année d’études. À la fin du printemps, les personnes choisies suivront une semaine d’exploration personnelle et professionnelle pour leur faire redécouvrir l’Île-du-Prince-Édouard et les possibilités d’emplois qu’elle leur offre. On organisera alors des visites individuelles pour chaque participant à des lieux de travail oeuvrant dans le domaine d’études du jeune en question.

Chaque jeune sera ensuite placé dans un milieu de travail pour un stage d’emploi professionnel de 10 à 12 semaines dans son domaine d’études. Le programme lui fournira la moitié de son salaire tandis que l’employeur payera l’autre moitié.

Plusieurs des participants des deux premières années du programme ont indiqué que leur stage leur avait ouvert des portes qu’ils n’auraient guère pu ouvrir par eux-mêmes. Par exemple, un jeune qui a fait un stage dans le domaine de la santé a eu l’occasion de rencontrer le ministre provincial de la Santé et de discuter de carrières futures. Un autre voulant se lancer dans la gérance sportive a pu rencontrer un entraineur de la Ligue nationale du hockey. D’autres ont aussi pu se créer tout un réseau de contacts dans leur domaine.

Pour certains, leur stage leur a prouvé qu’ils s’étaient réellement lancés dans le bon domaine. Pour d’autres, le stage leur a ouvert les yeux bien grands sur les exigences de la carrière en question et ils ont alors pu voir qu’il leur faudrait étudier davantage. Pour d’autres, ce fut une bonne occasion pour apprendre à mieux connaître leurs forces et leurs faiblesses.

Ceux voulant obtenir plus d’informations ou voulant s’inscrire sont invités de communiquer avec Janine Arsenault aux bureaux de la SDBA au (902) 854-3439, poste 237.

BAS DE PHOTO : Gabriel Arsenault, un jeune participant du programme PERCÉ de 2005, a eu l’occasion de faire son stage de travail dans le département des prothèses et orthèses de l’Hôpital Queen Elizabeth à Charlottetown. On l’aperçoit avec son superviseur Dave MacEachern, démontrant quelques-uns des bras et des jambes artificiels qu’il a aidé à façonner. Sans l’appui de PERCÉ, Gabriel n’aurait jamais pu accéder à ce stage

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