WELLINGTON, Î.-P.-É. – le 22 juin 2006 –Suite à une semaine d’orientation sur les possibilités de carrières qui les attendent à l’Île-du-Prince-Édouard une fois leurs études terminées, un groupe d’étudiants universitaires et collégiaux de l’Île viennent de commencer un stage de travail rémunéré chez un employeur oeuvrant dans leur domaine d’études.
Cette orientation et ces stages leur furent offerts par l’entremise de PERCÉ, un programme provincial conçu et livré par la Société de développement de la Baie acadienne (SDBA) pour encourager les jeunes adultes qui étudient dans des institutions hors province à revenir à leur province d’origine pour y faire carrière.
« Des programmes comme celui-ci deviennent de plus en plus important alors que la ruée des jeunes vers les grands centres de l’ouest canadien s’amplifie continuellement, » signale Louise Comeau, directrice générale de la SDBA. « Nous souhaitons que PERCÉ, qui est déjà à sa troisième année, contribuera à la rapatriation de nos jeunes avant qu’ils débutent leur carrière dans une autre province. »
Encore cette année, PERCÉ est financé par l’Agence de promotion économique du Canada atlantique.
La coordonnatrice Anne Arsenault explique que huit jeunes très ambitieux et pleins de confiance en soi participent au programme cet été. . « Parmi ces jeunes, on en retrouve plusieurs qui ont un grand potentiel pour devenir de futurs leaders dans nos communautés, » a-t-elle ajouté.
Elle a trouvé que la semaine d’orientation les a bien éclairés quant aux nombreuses options de carrières que pouvait leur offrir leur province d’origine. En faite, au cours des sessions, ils ont eu l’occasion d’examiner de façon approfondie leur choix de carrière et leurs objectifs personnels. Pour certains, la semaine leur a aidé à clarifier leur direction d’études et de carrière. Ils ont ensuite pu en apprendre davantage sur la vie et l’emploi dans les régions acadiennes de l’Île, les services d’emploi et de mise sur pied d’entreprises, la rédaction d’un curriculum vitae, la préparation personnelle pour les entrevues d’emplois, et bien d’autres sujets. Ils ont aussi entendu des témoignages d’anciens participants du programme qui expliquaient comment PERCÉ leur avait ouvert des portes.
Les jeunes sont maintenant à l’oeuvre chez un employeur pour une période de travail et de mentorat de 12 semaines. Ils travaillent dans des domaines variés – à compter de l’administration, l’éducation et la coordination d’activités sportives, récréatives et culturelles jusqu’à la recherche d’informations, les services infirmiers et la protection et la conservation de l’environnement.
Dans plusieurs cas, les jeunes n’auraient pas pu accéder à de tels stages sans la participation de PERCÉ. Le programme leur donne l’occasion unique de travailler dans un poste plus spécialisé que pratiquement n’importe quel emploi qu’ils n’auraient possiblement pu obtenir par eux-mêmes. Ils accumulent donc de l’expérience dans leur domaine d’études, ce qui les aide à mieux comprendre les exigences et les opportunités de la carrière qu’ils envisagent. Dans certains cas, le stage aide au jeune à confirmer son choix de carrière tandis que dans d’autres cas, le jeune décide de s’orienter dans une autre direction, ce qui lui permet de sauver des sommes et du temps important dans son cheminement.
De son côté, l’employeur bénéficie des services d’un étudiant universitaire ou collégial qui possède déjà certaines connaissances dans le domaine. Le stage donne également à l’employeur l’occasion de connaître le stagiaire et ses capacités, lui fournissant donc une relève potentielle pour son entreprise ou organisation.
PERCÉ paie une portion du salaire. Si l’employeur n’est pas en mesure de couvrir l’autre portion, on peut l’aider à faire une demande à un programme comme « Placement carrière » pour accéder à des fonds d’embauche.
On encourage les employeurs à intégrer leur stagiaire dans leur réseau de contacts professionnels. De plus, ils seront demandés de dévouer du temps au cours des mois d’été pour appuyer leur stagiaire dans les diverses facettes de leur domaine ou de leur industrie.
Les jeunes participants sont également encouragés de répandre la nouvelle de ce que PERCÉ a pu faire pour eux et du potentiel d’emplois que leur offre leur province.
BAS DE PHOTO : L’étudiante universitaire Carole Richard fait son stage d’été du programme PERCÉ au centre de soins communautaire de la Coopérative Le Chez-nous ltée. à Wellington. On la voit en train de discuter avec la résidente Dorothy Arsenault.