Le conférencier-dragon Gaétan Frigon livre un message direct
CHARLOTTETOWN – le 6 juin 2015 – Quand les entrepreneurs lui demandent la clé du succès du monde des affaires, Gaétan Frigon leur répond qu’il n’y a pas de formule magique, mais qu’ils doivent absolument avoir le goût du risque ainsi qu’un plan d’affaires solide « qui se tient debout ». Mais surtout, il leur dit : « Adaptez-vous ou vous allez crever. »
Entrepreneur, auteur et ancien panéliste-investisseur de l’émission de télévision « Dans l’œil du dragon », M. Frigon était conférencier lors d’un déjeuner-conférence organisé par la Chambre de commerce acadienne et francophone de l’Î.-P.-É. et le Centre d’action rural de Wellington, dans le cadre du Salon du livre de l’Î.-P.-É., le 6 juin à Charlottetown.
Il a cité de nombreux exemples d’entreprises majeures du Canada qui ont disparu au cours des dernières décennies parce qu’ils n’ont simplement pas su ni voulu s’adapter aux besoins évoluants et aux habitudes changeantes de leurs clients et aux tendances du marché en général. Les lignes aériennes, les librairies, les disquaires, les pages jaunes, les épiceries, les journaux, les imprimeries et les détaillants ont été parmi les plus grands perdants dans notre économie moderne, surtout parce qu’ils ont refusé de se moderniser, signale-t-il.
M. Frigon s’est cependant dit impressionné d’observer l’entreprise américaine Walmart s’installer partout au Canada et devenir, dans une période de seulement cinq ans, un des plus grands détaillants du pays. La raison principale de leur succès : leur adaptabilité aux tendances du marché.
Mais quand il a vu Target essayer d’entrer au Canada, il a immédiatement dit aux dirigeants de ce détaillant que leur magasin ne survivrait guère puisqu’il cherchait d’attirer la même clientèle que Walmart mais chargeait de 10 à 20 pour cent de plus pour ses produits. « Ils nous ont pris pour des caves puis les Canadiens leur ont dit de s’en aller,» a-t-il affirmé.
Et comme on l’a vu même ici à l’Île, Target Canada s’est vu forcé de fermer ses portes en moins de deux ans.
Le conférencier croit également que les entreprises doivent tirer davantage avantage de l’Internet. Il prédit que ceux qui ne s’y embarqueront pas ne seront pas ici dans cinq ans.
Il croit qu’on « n’a rien vu encore » du potentiel illimité de l’Internet. Il prévoit que très bientôt, on pourra même recevoir des consultations médicales et légales en ligne.
M. Frigon a récemment refusé une invitation de participer au Salon du livre de Montréal. Mais lorsqu’on l’a invité à assister à un salon du livre francophone à l’Île-du-Prince-Édouard, il s’est dit tellement impressionné qu’une si petite province pourrait réaliser un tel projet qu’il n’avait aucun choix que d’accepter l’invitation.
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BAS DE PHOTO : Martin Marcoux, à la gauche, président de RDÉE Île-du-Prince-Édouard, et Jeannette Arsenault, porte-parole de la Chambre de commerce acadienne et francophone de l’Î.-P.-É., remercient l’auteur-entrepreneur-dragon Gaétan Frigon suite au déjeuner-conférence entrepreneurial du Salon du livre de l’Î.-P.-É.
Pour de plus amples renseignements :
Raymond J. Arsenault
Coordonnateur
Chambre de commerce acadienne et francophone de l’Î.-P.-É.
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