Les participants « Faut que ça grouille ! » se renseignent sur l’importance du bénévolat


Les participants « Faut que ça grouille ! » se renseignent sur l’importance du bénévolat

L’ancien premier ministre du Nouveau-Brunswick leur partage sa perspective

CHARLOTTETOWN – le 15 novembre 2019 – Le troisième camp de fin de semaine du programme « Faut que ça grouille ! », tenu les 9 et 10 novembre à Charlottetown, a beaucoup renforci l’idée que le bénévolat est extrêmement important, non seulement pour les organismes et activités qui en bénéficient, mais aussi pour le développement personnel et même professionnel des bénévoles eux-mêmes.

Les 25 participants du programme, qui sont âgés de 15 à 30 ans, ont entendu un conférencier et plusieurs personnes clés de la communauté parler, à tour de rôle, de ce qu’ils avaient gagné en faisant du bénévolat. Ils ont témoigné d’expériences et d’apprentissages très valables qui ont mené à des emplois prestigieux et aventures mémorables. En faisait du bénévolat, ces personnes se sont également établis des contacts indispensables qui les ont beaucoup appuyés dans leur cheminement de vie et de carrière.

Le conférencier principal de la fin de semaine, Brian Gallant, qui est avocat et ancien premier ministre du Nouveau-Brunswick, s’est montré extrêmement passionné par le sujet. Il a d’abord raconté ses humbles débuts, expliquant comment, dès son adolescence, il s’était fixé un objectif d’accéder au sommet politique de sa province. Il a ensuite parlé de ses nombreuses implications bénévoles scolaires, universitaires et communautaires qui ont contribué à son élection à la législature provinciale à l’âge de 24 ans et au poste de premier ministre à l’âge de 32 ans.

Dans sa conférence très pratique, intitulée « Citoyens engagés : Le leadership positif », M. Gallant a aussi souligné l’importance d’établir une balance dans sa vie personnelle et professionnelle et de trouver sa vraie raison d’être.

CAFÉ DU MONDE ET PARTAGES

Ensuite, les jeunes ont pu rencontrer quatre invités spéciaux lors d’un « Café du monde » qui permettait aux participants de circuler d’une table à l’autre pour avoir des discussions en petits groupes. Les invités à ces quatre stations – Brian Gallant, Giselle Bernard, agente de développement communautaire de la province, Jeanne Gallant, présidente de l’Exposition agricole et le Festival acadien de la région Évangéline, et Mélissa MacDonald, directrice générale du Comité acadien et francophone de l’Est – ont pu partager leurs expériences et suggestions et répondre aux questions des jeunes.

Comme prochaine activité, on a invité quatre panélistes à se prononcer sur le défi du bénévolat communautaire. Mme MacDonald et Mme Bernard, ainsi que Ricky Hitchcock, qui fut recruteur de bénévoles pour le Congrès mondial acadien 2019, et Isabelle Dasylva-Gill, directrice générale de la Société Saint-Thomas-d’Aquin, ont tous parlé du besoin urgent d’une relève communautaire et de l’intégration accrue de jeunes bénévoles dans les organismes pour aider à tous les niveaux, y compris la gestion interne et l’organisation d’activités.

Trois des participants du programme – Adrien Buote, Sylvain Duguay et Brittany Arsenault– ont ensuite partagé leurs propres expériences de bénévolat, confirmant ainsi comment ils en avaient bénéficié. Puisqu’ils avaient fait du bénévolat dans leur propre communauté pendant leur jeunesse, un d’eux a pu accéder au conseil d’administration de la fédération des étudiants de son université, un autre est devenu chef de mission adjoint de l’Île pour les Jeux de la francophonie canadienne et une a transformé sa passion bénévole en projet entrepreneurial.

Sarah Gallant a aussi parlé aux jeunes du programme Jeunes en action, qui offre des subventions pour des projets communautaires jeunesse. Certains des participants de « Faut que ça grouille ! » ont déjà reçu des contributions de ce programme; les nouveaux projets des jeunes pourraient possiblement s’y qualifier.

JEUNES ENGAGÉS

Armés de tous ces discours et encouragements motivants, les participants se sont alors mis au travail pour développer leur propre projet communautaire, qu’ils doivent mettre en œuvre au cours des prochains mois.

Certains des jeunes, voyant des similarités entre leurs propres idées et les propositions des autres, se sont naturellement alliés, surtout lorsqu’ils provenaient d’une même région.

Selon le coordonnateur Gilles Arsenault, le programme semble avoir pris un très bel élan lors de ce troisième camp. « Nous avons un groupe de jeunes qui se montre très engagé et qui veut vraiment faire une différence dans nos communautés. Nous avons bien hâte de voir leurs projets lorsqu’ils seront en marche. »

Parmi les secteurs que toucheront leurs projets, on compte la santé mentale, la nutrition saine, la promotion de l’activité physique, la construction identitaire et l’appui aux familles dans le besoin.

Le prochain camp aura lieu en janvier à Summerside. On misera sur la planification des projets, y compris de la perspective financière. Le spécialiste en finances, Ron Robichaud, sera un des conférenciers spéciaux de la fin de semaine.

« Faut que ça grouille ! » est une initiative d’engagement citoyen menée par RDÉE Île-du-Prince-Édouard et financée par Emploi et Développement social Canada, par l’entreprise de son programme Service jeunesse Canada.

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PHOTO 1 : Le conférencier Brian Gallant, deuxième de la gauche, a impressionné les participants du programme « Faut que ça grouille ! » le 9 novembre dernier lorsqu’il leur a raconté comment ses expériences de bénévolat l’ont aidé à accéder au poste de premier ministre du Nouveau-Brunswick à l’âge de 32 ans. On le voit avec trois des participants du programme, de la gauche, Dakota Cameron, Adrien Buote et Robyn Gallant.

PHOTO 2: Sylvain Gagné et Dakota Cameron au travail.

PHOTO 3: Natalie Gallant au travail.

 

 
Pour détails supplémentaires :
Imelda Arsenault
Coordonnatrice adjointe
Programme « Faut que ça grouille ! »
902-439-2933
imarsenault05@gmail.com