Servons-nous d’un miroir avant de recruter des employés, suggère Bruce Joshua


Servons-nous d’un miroir avant de recruter des employés, suggère Bruce Joshua

WELLINGTON – le 11 mai 2022 – L’un des outils les plus importants à utiliser dans le recrutement et la rétention d’employés, c’est un miroir, suggère Bruce Joshua métaphoriquement.

M. Joshua, qui détient considérablement d’expérience en développement de ressources humaines et de développement communautaire, s’adressait à une dizaine d’employeurs et gestionnaires communautaires et gouvernementaux lors d’un dîner-causerie le 10 mai à Wellington, lorsqu’il a offert la suggestion.

Il a indiqué qu’il serait une bonne idée pour les participants de considérer fortement ce qui les a attirés à leur propre emploi actuel et ce qui fait qu’ils y demeurent lorsqu’ils cherchent à recruter des nouveaux employés ou lorsqu’ils se demandent ce qu’ils pourraient faire pour prévenir le départ de leurs employés.

Lors de la discussion animée, les participants ont avoué que le salaire, même s’il est facteur de grande importance, n’est pas la seule raison qu’ils demeurent à leurs postes. Ils ont indiqué qu’ils ont besoin d’être capables d’exprimer ouvertement leurs opinions, qu’ils apprécient une flexibilité d’horaire, qu’ils ont besoin d’être respectés et validés, qu’ils veulent la liberté d’effectuer leur travail sans que les patrons soient toujours à regarder par-dessus leur épaule, qu’ils veulent se sentir appuyés, qu’ils veulent un sentiment d’avoir contribué à leur communauté ou milieu de travail, etc., tout cela en plus de bénéfices attrayants et d’une rémunération juste pour leur travail, leurs compétences et leurs expérience.

LIEU DE TRAVAIL DE CHOIX

M. Joshua a donc suggéré que c’est en développant un milieu de travail offrant une telle atmosphère que l’on deviendra un lieu de travail de choix et que les gens voudront venir y travailler.

« Mettons-nous à la place de l’autre et demandons-nous si nous voudrions travailler à notre lieu d’emploi si c’était nous qui se cherchait un emploi, » a-t-il suggéré.

En ce qui concerne les offres d’emploi, il faut donc s’assurer d’être visuellement captivant et de fournir un résumé des informations techniques nécessaires, sans toutefois oublier le côté humain. Il ne faut pas s’attarder sur tous les détails minutieux puisqu’on peut fournir un lien à une description détaillé des postes sur nos sites web. Et surtout lorsqu’on recrute du monde de l’extérieur, il est bon de faire valoir les atouts de la communauté et du milieu de travail, a suggéré le conférencier. « Il faut être créatif et penser en dehors de la boîte. »

M. Joshua suggère également que l’on assigne un genre de mentor à chaque nouvel employé pour l’accompagner dans son intégration dans l’équipe (et dans la communauté) et pour répondre à ses questions.

L’animateur signale aussi qu’il est très important d’effectuer une évaluation au moins annuelle de chaque employé pour lui donner la chance de partager ce qu’il aime de son travail et ce qu’il apprécie moins. En écoutant et adressant les soucis de l’équipe, on augmente la probabilité qu’ils resteront. On peut aussi déterminer si leur charge de travail est appropriée et lui donner une rétroaction régulière sur sa performance.

Ce dîner-causerie, intitulé « Bâtir et garder une équipe : un partage de pratiques et de possibilités », fut offert conjointement par le Centre d’action rural de Wellington et la Chambre de commerce acadienne et francophone de l’ÎPÉ.

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PHOTO : On aperçoit, lors du récent dîner-causerie sur le recrutement et la rétention d’employés, de la gauche, Nick Arsenault du Conseil scolaire-communautaire Évangéline, Josée Ouellette du Centre d’action rural de Wellington (un des organismes hôtes du dîner-causerie), Véronique Duguay et Dominique Chouinard du Secrétariat aux Affaires acadiennes et francophones, et Bruce Joshua, l’animateur de la séance.