Gregory Urier de retour d’une formation « extraordinaire » en tourisme expérientiel avec RDÉE Canada


Gregory Urier de retour d’une formation « extraordinaire » en tourisme expérientiel avec RDÉE Canada

gregory urier et outils de TNL lowresROCKY HARBOUR, TNL – le 4 novembre 2015 – Gregory Urier, agent de développement touristique de RDÉE Île-du-Prince-Édouard, est de retour chez lui après avoir vécu une formation en tourisme expérientiel qu’il considère « extraordinaire » à l’Institut de Gros Morne pour le tourisme durable à Rocky Harbour en Terre-Neuve-et-Labrador du 26 au 30 octobre.

Comme partie de cette formation de cinq jours, intitulée « Edge of the Wedge », M. Urier et ses homologues des organismes provinciaux et territoriaux membres de RDÉE Canada ont eux-mêmes eu l’occasion de s’émerger directement dans plusieurs expériences touristiques à saveur vraiment terre-neuvienne qui les ont simplement émerveillés.

« Les expériences, les formations, les formateurs, les localisations – tous étaient excellents et surtout inspirants, » signale M. Urier. Il a donc bien hâte de partager ses nouvelles connaissances avec les intervenants touristiques de l’Île-du-Prince-Édouard pour les encourager, à leur tour, à adopter une approche davantage expérientielle et partenariale.

L’agent de développement signale que les formateurs Nancy Arsenault et Celes Davar ont d’abord partagé les tendances du monde du tourisme. Ils ont cité de nombreux sondages touristiques nationaux et internationaux qui continuent à dire que les visiteurs ne se contentent plus d’être de simples observateurs; ils veulent davantage participer à des expériences et sont prêts à payer de sommes considérables pour plonger dans des activités innovantes, inoubliables, uniques et authentiques à saveur locale.

ENGAGEMENT

gregory filet de peche lowres« Plutôt que d’aller voir un spectacle, ils veulent faire partie du spectacle. Ils veulent être engagés directement dans les activités, » indique M. Urier. « Comme nous le disait la formatrice Mme Nancy Arsenault, les meilleures expériences touristiques expérientielles établissent des liens avec le visiteur sur le plan affectif, physique, spirituel, social ou intellectuel. »

Les formateurs ont présenté quelques merveilleux exemples de tourisme expérientiel, incluant la visite expérientielle costumée offerte à la Forteresse de Louisbourg en Nouvelle-Écosse et une excursion sous-marine de pêche à la palourde offerte par Perry Gotell de Tranquility Cove Adventures à Georgetown, Île-du-Prince-Édouard. (De fait, le comédien Rick Mercer y a filmé un clip pour son émission de télévision sur la chaine CBC le 13 octobre dernier.)

Au cours de la formation, M. Urier et ses collègues ont visité le phare de Bonne Bay où ils ont appris d’un garde du parc national ce qu’est un « talking stick » autochtone et ont appris comment s’en servir lors d’une discussion alors que les gens forment un cercle de discussion. Ils ont également pu s’en construire chacun un.

À un centre marin, ils ont nettoyé de gros bacs à poisson puis ont récupéré des os de baleine puis ont travaillé ensemble pour reconstituer son squelette. Ils ont également participé à la fabrication de filets de pêche, sous la direction d’un pêcheur à la retraite. Et, en fin de journée, ils ont dégusté un bon repas traditionnel de produits locaux dans une cabane à pêcheur.

colonne vertebraleIls ont également eu l’occasion de se vêtir en « waders » de pêche pour explorer une série de ponts de rivière munis de grands caniveaux (culverts) spéciaux pour permettre aux poissons de remonter la rivière à contre-courant.

Lors d’un repas, ils ont également aidé à confectionner leur propre dessert. Puis finalement, à la soirée gala de remise de diplômes du cours, un groupe local leur a montré comment fabriquer leur propre instrument musical à partir d’une petite vadrouille et le jouer avec un archet édenté. Ils ont ensuite accompagné le groupe avec leurs nouveaux instruments.

« Nous avons vu que le tourisme expérientiel ne demande pas nécessairement des investissements financiers énormes mais plutôt un partage de connaissances, de méthodes, de métiers et d’arts, » explique M. Urier. « Les ressources principales qu’il faut, ce sont surtout des ressources humaines possédant de belles connaissances, des gens qui s’entretiennent bien avec les visiteurs. La clé repose souvent sur la personnalité de ces animateurs et animatrices. »

L’agent de développement ne peut maintenant s’arrêter de vanter les avantages du tourisme expérientiel. « Tout le monde est gagnant. On montre notre culture, on développe nos produits locaux, on crée une fierté identitaire pour notre région et on contribue au développement économique. »

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PHOTO 1 : Gregory Urier, agent de développement touristique de RDÉE Î.-P.-É. montre le « talking stick » autochtone et la vadrouille musicale qu’il  a construits lors de sa récente formation en tourisme expérientiel à Rocky Harbour, TNL.

PHOTO 2 : Lors de sa récente formation en tourisme expérientiel à Terre-Neuve, Gregory Urier, agent de développement touristique de RDÉE Î.-P.-É., et ses collègues ont appris comment produire des filets de pêche.

PHOTO 3 : Jonas et le squelette de baleine.

 

Pour de plus amples renseignements :
Gregory Urier
Agent de développement touristique
RDÉE Île-du-Prince-Édouard
(902) 370-7333, poste 406 (Charlottetown)
(902) 854-3439, poste 223 (Wellington)
gregory@rdeeipe.org