CHARLOTTETOWN – le 4 novembre 2005 – La communauté acadienne et francophone de Charlottetown etenvirons aura bientôt l’occasion de partager ses opinions sur la suggestion que l’on établisse un centre de formation postsecondaire en français dans la capitale provinciale.
La Société éducative de l’Île-du-Prince-Édouard invite tous et chacun à participer à une réunion publique le mardi 22 novembre à compter de 19 h au Carrefour de l’Isle-Saint-Jean à Charlottetown pour adresser spécifiquement cette question.
Les dirigeants de la Société éducative ainsi que les recteurs des universités de Moncton et de Sainte-Anne puis le directeur général du Collège communautaire du Nouveau-Brunswick participeront à la soirée pour parler des divers programmes de formation à distance que pourrait livrer la Société éducative dans un tel centre par l’entremise de son réseau de vidéoconférence.
« Cela fait déjà plusieurs années que l’on discute la possibilité d’établir un deuxième centre de formation dans la capitale puisqu’un bassin considérable de la population francophone de l’Île demeure à Charlottetown ou dans la moitié est de l’Île, » signale Louise Comeau, présidente de la société. « Nous arrivons maintenant au temps de prendre une décision concrète, donc il nous faut consulter la communauté en question pour assurer qu’elle appuie toujours ce projet. Ce sont les gens de cette région qui décideront si l’idée pour un tel centre demeurera un mythe ou si elle sera transformée en réalité. »
À noter que la société gère depuis 1994 un tel centre de formation à Wellington. Celui-ci connaît un grand succès alors qu’il offre une belle variété de cours et programmes.
Suite à la réunion d’information, les gens pourront assister à une réception avec bar payant et finalement, à 21 h, à un spectacle gratuit mettant en vedette Patricia Richard, Mario Robichaud et Julie Arsenault. Ceux qui viendraient pour le spectacle seulement auront à payer le prix d’entrée de 10 $.
Plus tôt en soirée, la société tiendra son assemblée générale annuelle à 18 h dans le même local. Le public y est invité mais seulement les délégués officiels des sept organismes partenaires auront droit de vote.