La première étape : Devenir conscient de nos préjugés et biais


La première étape : Devenir conscient de nos préjugés et biais

WELLINGTON – le 4 mars 2022 – Les huit personnes qui ont participé à un atelier virtuel sur la diversité, l’équité et l’inclusion pour organismes à but non lucratif, le 3 mars, ont appris qu’il est très important de ne pas maintenir des stéréotypes, de ne pas passer des jugements sur les gens, ni de les placer « dans des boîtes ou des silos ».

Selon les animatrices Evelyn Bradley de Beyond the Brim Consulting et Robyn Gallant d’Eventurous Consulting, de tels jugements proviennent de nos perceptions préjugées et nos anciennes interactions avec certains individus, mais qu’il n’est pas juste de peindre de la même brosse tout le monde d’une certaine race, d’une certaine religion, d’une certaine classe sociale ou d’une certaine identification sexuelle, etc., car cela nous limite extrêmement dans nos interactions avec le monde.

Il ne faut donc pas présumer toutes sortes d’affaires, d’imposer notre façon de penser sur les gens ni de traiter les gens comme nous voudrions être traités. Il faut plutôt prendre un moment pour devenir conscients de nos préjugés et biais plutôt que de réagir sans penser. Il faut donc traiter les gens comme ils voudraient être traités. Il faut respecter les gens comme ils sont.

Il est toutefois bien possible qu’on ne comprenne pas ou qu’on ne connaisse pas certaines affaires à propos de certains groupes de gens ; il s’agit simplement de demander aux gens de façon polie comment on doit procéder, sans toutefois croire que la réponse reçue est la solution pour tout le monde.

Elles ont noté que certaines personnes veulent être reconnues pour leurs différences tandis que d’autres personnes veulent simplement être incluses à titre égal parmi tout le monde.

Evelyn Bradley a indiqué que tout le monde a déjà vécu des expériences de discrimination et d’oppression et que cela n’a pas été plaisant. Donc il faut faire attention de pas faire pareillement avec d’autres gens pour qu’ils n’aient pas à vivre ce qu’on a vécu.

L’objectif de cet atelier était d’aider les gens à créer des communautés inclusives et à promouvoir l’intersectionnalité. La session fut offerte conjointement par le Centre d’action rural de Wellington et la Chambre de commerce acadienne et francophone de l’ÎPÉ.

Cette première rencontre offrait des définitions, des concepts et des moyens ; une deuxième rencontre le 31 mars misera davantage sur des exercices pratiques.