Les pensées des gens évoluent au sujet de la diversité


Les pensées des gens évoluent au sujet de la diversité

WELLINGTON – le 31 mars 2022 – Un deuxième atelier en ligne avec les animatrices Evelyn Bradley de la firme Beyond the Brim Consulting et Robyn Gallant d’Eventurous Consulting, tenue le jeudi 31 mars, a aidé à faire évoluer les pensées et les connaissances des participants sur le thème de la diversité, l’équité et l’inclusion.

Un premier atelier le 3 mars avait présenté des concepts de base sur le respect de la personne. Cette fois-ci, la séance consistait davantage de questions et réponses à savoir comment mieux interagir avec et respecter les gens où ils sont plutôt qu’où on suppose ou juge qu’ils et elles devraient être. Les animatrices ont suggéré qu’il faut traiter les gens de la façon qu’ils veulent être traités, plutôt que de supposer des affaires.

Les 11 personnes francophones/bilingues qui ont participé à la séance (organisée par le Centre d’action rural de Wellington et la Chambre de commerce acadienne et francophone de l’ÎPÉ) ont appris que pour bien vivre dans le monde d’aujourd’hui, il faut se recalibrer les yeux, les sentiments et les actions. Il faut d’abord reconnaître nos biais et déterminer s’ils blessent les gens avant qu’on puisse ensuite songer à mieux faire et ensuite mieux agir.

Les participants et participantes ont aussi appris qu’il faut faire attention à l’humour (au tour des stéréotypes et autres sujets) car des thèmes qui étaient considérés « acceptables » dans le passé ne le sont souvent plus de nos jours. Souvent, ce qui peut nous paraître comique ne l’est pas nécessairement pour les personnes visées par les farces.

Parmi les sujets discutés : l’utilisation des pronoms par lesquels les gens s’identifient, le genre de questions à poser ou éviter, les jugements sans fondements, l’ouverture aux réactions des gens vis-à-vis nos comportements, le respect de la vérité des autres, les compétences culturelles et les micro-agressions.

Une bonne façon de faire évoluer ses façons de penser et d’agir. Par exemple, si une personne qu’on connaissait pour longtemps comme un homme (un « il ») s’identifie dorénavant comme une femme (une « elle »), une façon de changer notre identification de cette personne est d’écrire deux ou trois phrases par jour avec son (nouveau) nom et son nouveau pronom. Après une semaine, on se sentira davantage confortable d’appeler cette personne une « elle ».

Les animatrices ont indiqué que plusieurs organismes à l’Île peuvent fournir du matériel pour aider aux gens à mieux comprendre des concepts d’inclusion raciale et d’identification sexuelle : la PEERS Alliance, United Way, la Black Cultural Alliance, L’nuey et autres.

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PHOTO SUPÉRIEURE : On aperçoit dans la rangée supérieure, de la gauche, Robyn Gallant et Evelyn Bradley, animatrices de l’atelier sur la diversité, l’équité et l’inclusion organisée par le Centre d’action rural de Wellington et la CCAFLIPE. Dans le coin inférieur droit, on voit Raymond J. Arsenault de la CCAFLIPE.