Ce que ça prend pour réussir comme entrepreneur, selon Claus Schmidt


Ce que ça prend pour réussir comme entrepreneur, selon Claus Schmidt

WELLINGTON – le 18 novembre 2022 – Pour réussir en affaires, il faut très bien connaître sa clientèle et les tendances du marché, avoir la capacité de s’adapter à de nouvelles situations, avoir beaucoup de patience et surtout avoir l’appui de sa famille, signale Claus Schmidt, copropriétaire de MaiYa Pearls à Summerside et à Charlottetown.

Conférencier à un dîner-causerie de la Semaine mondiale de l’entrepreneuriat le 17 novembre au Centre d’action rural de Wellington, M. Schmidt, qui est de descendance allemande, a raconté qu’il était d’abord déménagé de Montréal à un chalet à Maximeville avec son épouse Charlene, qui est d’origine chinoise. Ils ont d’abord établi une entreprise vers 2003 avec l’intention de coordonner des voyages de groupes touristiques de la Chine. Ils ont reçu beaucoup d’appui de personnes clés de la communauté, comme feu Wilfred Arsenault, Francis Thériault et Steve Reaman.

Trouvant cependant qu’il y bien avait trop d’embuches légales et réglementaires à surmonter, ils ont changé leur focus (et leur ville de résidence) à quelques fois avant d’arriver à leur recette magique : la production de bijoux en perles cultivées importées.

Possédant un talent artistique inné, Charlene est devenue maître bijoutier et productrice principale de leur marchandise. Claus, pour sa part, s’occupe du côté administration (depuis quelques années, il est aussi agent de développement entrepreneurial à la CBDC Central PEI). Le duo dynamique a essayé différents lieux et formats de vente pour enfin arriver à une boutique à Spinnakers’ Landing à Summerside et une boutique à Peake’s Quay à Charlottetown. Ils ont vite vu que ce qui se vend bien à un endroit ne se vend pas nécessairement bien à l’autre, puis que la mode d’une année ne demeure pas nécessairement la mode de l’année suivante.

La pandémie, la chaine d’approvisionnement, l’inflation et la compétition ont tous joué des rôles critiques dans les ventes de leur entreprise ces dernières années, mais heureusement, ils ont trouvé le courage et la détermination de persévérer. Leurs efforts ont porté des fruits car ils ont eu un très bon été 2022 alors que leurs enfants géraient leurs deux boutiques.

M. Schmidt a ajouté que l’entrepreneuriat n’est pas pour tout le monde et surtout pas pour ceux qui veulent seulement faire du « 9 à 5 » ou qui aiment la stabilité d’un salaire stable et fixe. Pour les entrepreneurs, les heures ne se mesurent pas. L’entrepreneuriat est plutôt pour ceux qui ont le goût de l’aventure et de l’imprévisible, ceux qui aiment prendre des risques. Pour ces raisons, les récompenses peuvent être très bonnes ; il y a un grand sens d’accomplissement quand les ventes sont bonnes.

FUTURPRENEUR CANADA

Les sept participants au dîner-causerie ont également entendu une brève présentation de David Eisnor, gestionnaire des communautés entrepreneuriales (chef d’équipe atlantique) de Futurpreneur Canada. Il a expliqué que la Semaine mondiale de l’entrepreneuriat est célébrée partout au monde et qu’il y a une compétition amicale entre pays pour le plus grand nombre d’activités organisées. Il a signalé qu’au Canada, c’est Futurpreneur qui est hôte des activités de la semaine. Notre pays a gagné la compétition à deux reprises et a terminé en deuxième place à deux reprises. M. Eisnor a mentionné qu’il organisait trois activités du genre à l’Île cette semaine.

Futurpreneur Canada alimente les passions entrepreneuriales de la jeune entreprise depuis vingt-cinq ans. Il est le seul organisme national sans but lucratif à offrir du financement (jusqu’à 50 000 $), du mentorat et des outils de soutien aux jeunes et nouveaux propriétaires d’entreprise de 18 à 39 ans. Son programme de mentorat, reconnu à l’échelle internationale, permet de procéder au jumelage personnalisé de jeunes entrepreneur.e.s et d’expert.e.s du milieu des affaires, à partir d’un réseau constitué de plus de 2 400 mentor.e.s bénévoles.

Pour une première fois, la Semaine mondiale de l’entrepreneuriat fut célébrée à Wellington avec ce dîner-causerie, grâce au soutien du Centre d’action rural de Wellington, d’Innovation Î.-P.-É., de Futurpreneur et de la Chambre de commerce acadienne et francophone de l’ÎPÉ.

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PHOTO : Josée Ouellette, agente de soutien à la clientèle du Centre d’action rural de Wellington, a accueilli au centre un dîner-causerie de la Semaine mondiale de l’entrepreneuriat avec le conférencier-entrepreneur Claus Schmidt de MaiYa Pearls et David Eisnor, chef d’équipe atlantique de Futurpreneur Canada.